Pinces et nous, c'est terminé !

Eh oui ! Le lapin et l'escargot de 3kgsousterre ont annoncé la terrible nouvelle : c'est la fin ! Que s'est il passé? Se sont ils fachés avec le(s) patron(s) ? partent-ils en retraite? Mystère...

Soyez pas trop tristes, on trouvera peut être une solution pour les faire revenir... :(

En tout cas merci Cyril pour ces 58 épisodes! Y'a du chemin de fait...

Pour vous consoler, quelques photos d'atelier ! Photos prises par André et ses amis, lors de deux visites à la forge. Thomas et moi étions en train de forger des paires de pinces (pour la premiere fois !)

Pour des pinces, on part d'un ressort hélicoidal de voiture et on le coupe à une longueur d'environ 40cm.
On étire un peu puis il faut aplatir une partie et y percer un trou rectangulaire au burin (c'est le plus compliqué), comme celle qu'on voit sur l'enclume au premier plan.

ensuite il faut encastrer l'autre partie, dans ce trou .

 Un tout petit trou est également percé dans la partie fine de la pince.
Une fois la pince assemblée, on ne met pas de rivet ! on se contente de faire un "ergot" sur la partie extérieure de la pince, ce qui fait que ça maintient les deux en place.
bon enfin c'est compliqué à expliquer sans photo :(
pour la prochaine fois je ferai plus de photos des étapes.

Car ce type de pinces "à la Ong Kin" est compliqué mais extrêmement solide et efficace (contrairement aux pinces classiques) puisque les deux parties sont encastrées ET qu'il n'y a pas de rivet (faiblesse)!

Puis forgées dans de l'acier ressort, c'est du solide et pour la vie. Au vietnam, parmi les forgerons que j'ai rencontrés, seul Ong Kin faisait des pinces encastrées. 

la plus grosse doit approcher les 1,5kg ...

Lorsqu'elles sont " fermées", les machoires se touchent et les poignées également. Je n'aime pas les pinces qui, une fois les machoires fermées, ont encore les poignées ouvertes.