Bonjour à tous,
pour ceux qui ne sont pas au courant, à savoir ceux qui ne suivent pas ma page facebook avec ses actualités en temps réel,
j'ai été viré de mon atelier il y a trois jours par le "gentil monsieur" qui nous avait accueillis il y a seize mois.
Je vous en laisse en découvrir les raisons, dans le texte ci dessous,
et, pour plus d'informations, allez voir ma page facebook. Je vous rappele qu'il n'est pas nécessaire d'avoir un compte facebook, pour accéder à la page : https://www.facebook.com/forgedecaractere?fref=photo
Chers amis, lecteurs, collègues
Je vous avais promis des explications, les voici.
Avant toute chose, je vous remercie de ne pas mettre de commentaires désobligeants sur la personne concernée, ce n'est absolument pas le but de ce message.
Vous m'excuserez si pour des raisons de discrétion, je ne peux entrer dans les détails (d'ailleurs, je n'y tiens pas spécialement, sauf si la personne concernée réitère ses menaces).
Pour faire simple, sachez que j'ai emménagé dans cet atelier il y a seize mois chez un "ami". Afin que les choses soient claires, et justement pour éviter tout malentendu ultérieur, nous nous étions mis d'accord pour un bail. Je me suis donc installé, mais n'ai jamais eu le bail en question (soi disant rédigé, mais jamais imprimé). J'ai fait une erreur en croyant ne pas devoir insister.
Par la suite, la personne concernée m'a créé des soucis en m'abîmant une de mes machines, ce qui a engendré des frais et des soucis dont je me serais bien passé.
Enfin, hier, elle a voulu me persuader que je consommais 60euros d'electricité par mois (en réel, je consomme 15-20 euros par mois), et a donc exigé un paiement rétroactif de cette somme sur les 16 derniers mois. Oui, juste à moi, puisque apparemment, gagnant plus que mon collegue, il était logique que je paye le loyer plus cher que lui (??).
Ledit monsieur a donc ensuite rédigé une note de frais, de 2200euros (?) que je lui "devais dans les deux semaines" . En conséquence de quoi, il s'octroyait le droit de rentrer dans l'atelier pour saisir un de mes outils ou objets de valeur, en "caution", pour être sûr que je lui paierais ladite somme imaginaire. Hier, le ton est donc monté, puisqu'évidemment je ne tenais pas à ce qu'il reparte avec mon backstand ou mon enclume. Il a donc décidé de "mettre fin à mon activité" (ce sont ses termes) et m'a officiellement dit de partir.
A noter, que nous avons des preuves qu'il est plusieurs fois entré dans mon atelier, durant nos absences. C'est d'ailleurs pourquoi je rentrais tous les soirs avec mes pinces et marteaux à la maison. J'ai cru être parano...je ne l'étais pas. J'avais installé quelques "objets légers" derrière la porte, pour voir si oui ou non elle était parfois ouverte en notre absence...ce fut le cas.
La tentative de chantage d'hier matin m'a fait réaliser à quel point la situation des 6 derniers mois était grave. On ne peut pas impunément menacer quelqu'un de lui voler son matériel (j'ai un témoin de ces dires). J'ai donc décidé de rentrer à la maison, calmement mais choqué, et de me rendre à la gendarmerie de mon village, accompagné de monsieur le maire. Apres leur avoir fait part des éléments cités au dessus, sans entrer dans les détails, je leur ai dit que je craignais pour mon matériel mais également une éventuelle obstruction (facile de bloquer la route ou l'atelier avec un tracteur) lors de mon déménagement imprévu.
J'ai donc déménagé dans l'après midi même, accompagné de quelques témoins et de sept gendarmes de la brigade de mon village ainsi que de la ville la plus proche. Nous n'avons pas vu la personne concernée, mais au moins mon matériel était en sécurité.
Je ne citerai bien entendu jamais le nom ni le lieu de vie de cette personne (c'est pourquoi le lieu de l'atelier n'a jamais été divulgué sur internet). Je n'ai absolument aucune raison, tant qu'il me laisse tranquille, d'aller plus loin dans la démarche. La gendarmerie est au courant des faits et m'ont conseillé de porter plainte, mais je m'arrêterai là tant que la situation ne déborde pas.
Avec le succès grandissant de mes stages, j'ai bien senti des tensions sans les comprendre, puisque j'ai toujours payé mon loyer en temps et en heure. Il n'y a jamais eu de conflit ouvert et j'ai été très choqué que la situation en arrive là. Notre accord aurait pu être arrangeant pour tout le monde, stagiaires, lui, et moi compris. C'est vraiment dommage.
Je tiens à remercier monsieur le Maire de mon village, ainsi que les deux brigades de gendarmerie, pour leur réactivité et leur soutien, ainsi que mes amis, lecteurs, et autres collègues forgerons et couteliers, qui m'ont touché par leur mobilisation. J'ai reçu 300 messages de soutien, des propositions d'atelier, de financements, d'aides diverses. Ma reconnaissance pour vous tous, n'a pas de limites, si ce n'est que l'envie de continuer, de ne pas se laisser abattre, et de vous rendre la pareille au centuple à travers mes photos et la pérennité de mon métier.
Je dois prendre le temps d'étudier toutes vos propositions d'aide concernant un éventuel atelier ou autre - vous m'excuserez de ne pas pouvoir répondre à chacun personnellement, mais encore à tous MERCI.
La forge coule dans nos veines !
Vinh
Et enfin, une lettre d'insultes qui m'a été remise par un ami de cette personne, lettre qui a été par al suite donnée au maire et aux gendarmes :
pour ceux qui ne sont pas au courant, à savoir ceux qui ne suivent pas ma page facebook avec ses actualités en temps réel,
j'ai été viré de mon atelier il y a trois jours par le "gentil monsieur" qui nous avait accueillis il y a seize mois.
Je vous en laisse en découvrir les raisons, dans le texte ci dessous,
et, pour plus d'informations, allez voir ma page facebook. Je vous rappele qu'il n'est pas nécessaire d'avoir un compte facebook, pour accéder à la page : https://www.facebook.com/forgedecaractere?fref=photo
Chers amis, lecteurs, collègues
Je vous avais promis des explications, les voici.
Avant toute chose, je vous remercie de ne pas mettre de commentaires désobligeants sur la personne concernée, ce n'est absolument pas le but de ce message.
Vous m'excuserez si pour des raisons de discrétion, je ne peux entrer dans les détails (d'ailleurs, je n'y tiens pas spécialement, sauf si la personne concernée réitère ses menaces).
Pour faire simple, sachez que j'ai emménagé dans cet atelier il y a seize mois chez un "ami". Afin que les choses soient claires, et justement pour éviter tout malentendu ultérieur, nous nous étions mis d'accord pour un bail. Je me suis donc installé, mais n'ai jamais eu le bail en question (soi disant rédigé, mais jamais imprimé). J'ai fait une erreur en croyant ne pas devoir insister.
Par la suite, la personne concernée m'a créé des soucis en m'abîmant une de mes machines, ce qui a engendré des frais et des soucis dont je me serais bien passé.
Enfin, hier, elle a voulu me persuader que je consommais 60euros d'electricité par mois (en réel, je consomme 15-20 euros par mois), et a donc exigé un paiement rétroactif de cette somme sur les 16 derniers mois. Oui, juste à moi, puisque apparemment, gagnant plus que mon collegue, il était logique que je paye le loyer plus cher que lui (??).
Ledit monsieur a donc ensuite rédigé une note de frais, de 2200euros (?) que je lui "devais dans les deux semaines" . En conséquence de quoi, il s'octroyait le droit de rentrer dans l'atelier pour saisir un de mes outils ou objets de valeur, en "caution", pour être sûr que je lui paierais ladite somme imaginaire. Hier, le ton est donc monté, puisqu'évidemment je ne tenais pas à ce qu'il reparte avec mon backstand ou mon enclume. Il a donc décidé de "mettre fin à mon activité" (ce sont ses termes) et m'a officiellement dit de partir.
A noter, que nous avons des preuves qu'il est plusieurs fois entré dans mon atelier, durant nos absences. C'est d'ailleurs pourquoi je rentrais tous les soirs avec mes pinces et marteaux à la maison. J'ai cru être parano...je ne l'étais pas. J'avais installé quelques "objets légers" derrière la porte, pour voir si oui ou non elle était parfois ouverte en notre absence...ce fut le cas.
La tentative de chantage d'hier matin m'a fait réaliser à quel point la situation des 6 derniers mois était grave. On ne peut pas impunément menacer quelqu'un de lui voler son matériel (j'ai un témoin de ces dires). J'ai donc décidé de rentrer à la maison, calmement mais choqué, et de me rendre à la gendarmerie de mon village, accompagné de monsieur le maire. Apres leur avoir fait part des éléments cités au dessus, sans entrer dans les détails, je leur ai dit que je craignais pour mon matériel mais également une éventuelle obstruction (facile de bloquer la route ou l'atelier avec un tracteur) lors de mon déménagement imprévu.
J'ai donc déménagé dans l'après midi même, accompagné de quelques témoins et de sept gendarmes de la brigade de mon village ainsi que de la ville la plus proche. Nous n'avons pas vu la personne concernée, mais au moins mon matériel était en sécurité.
Je ne citerai bien entendu jamais le nom ni le lieu de vie de cette personne (c'est pourquoi le lieu de l'atelier n'a jamais été divulgué sur internet). Je n'ai absolument aucune raison, tant qu'il me laisse tranquille, d'aller plus loin dans la démarche. La gendarmerie est au courant des faits et m'ont conseillé de porter plainte, mais je m'arrêterai là tant que la situation ne déborde pas.
Avec le succès grandissant de mes stages, j'ai bien senti des tensions sans les comprendre, puisque j'ai toujours payé mon loyer en temps et en heure. Il n'y a jamais eu de conflit ouvert et j'ai été très choqué que la situation en arrive là. Notre accord aurait pu être arrangeant pour tout le monde, stagiaires, lui, et moi compris. C'est vraiment dommage.
Je tiens à remercier monsieur le Maire de mon village, ainsi que les deux brigades de gendarmerie, pour leur réactivité et leur soutien, ainsi que mes amis, lecteurs, et autres collègues forgerons et couteliers, qui m'ont touché par leur mobilisation. J'ai reçu 300 messages de soutien, des propositions d'atelier, de financements, d'aides diverses. Ma reconnaissance pour vous tous, n'a pas de limites, si ce n'est que l'envie de continuer, de ne pas se laisser abattre, et de vous rendre la pareille au centuple à travers mes photos et la pérennité de mon métier.
Je dois prendre le temps d'étudier toutes vos propositions d'aide concernant un éventuel atelier ou autre - vous m'excuserez de ne pas pouvoir répondre à chacun personnellement, mais encore à tous MERCI.
La forge coule dans nos veines !
Vinh
Et enfin, une lettre d'insultes qui m'a été remise par un ami de cette personne, lettre qui a été par al suite donnée au maire et aux gendarmes :
Triste sire que ce Serge…60 ans au compteur, 60 ans de connerie.
RépondreSupprimerSerge,
RépondreSupprimerJ'espère que tous les habitants de Lozère ne sont pas tous aussi vulgaires !
C'est navrant.
Bon courage, je ne sais même pas quoi dire!
RépondreSupprimer"les méchants envient et haïssent c'est leur manière d'admirer"
Victor Hugo
(moi c'est Christophe, pas Victor Hugo)
Ne suivant pas ton facebook, je viens d'apprendre cette histoire. Je suis sincèrement désolé pour toi, j'espère que tout se terminera bien pour toi.
RépondreSupprimerbon courage Vinh !
Salut Vinh.
RépondreSupprimerBon courage pour la suite, je suis sur que tu va rebondir, avec ton talent c'est pas possible autrement.
Félicitation pour l'article dans Excalibur. (ça tombe pil poil)
"coco" Grégoire Christophe surement un futur stagiaire.
la jalousie les crèvera....!!
RépondreSupprimerbon courage Vinh !!
Alors non, les habitants de Lozère ne sont pas tous vulgaires... Ne rentrons pas dans ce genre de commentaire complètement déb..e !!!
RépondreSupprimerJe suis Lozérien et fier de l'être, et suis ce blog depuis quelques temps déjà.
Pour tout dire, à chaque fois que je viens ici, je ressens une espèce de fierté (un peu bête hein) à me dire que la Lozère a réussi à conquérir le coeur de ce bel artisant, voyageur et photographe... un passionné quoi ! Vinh j'espère que cette mésaventure ne te fera pas partir de notre beau pays. En attendant de pouvoir venir te voir, je te souhaite bon courage :o\
oh bah si, je m'en vais...j'en ai assez des insultes et des menaces qui m'ont été proférées indirectement ou directement! ;)
Supprimercela fait deux fois que tu dois partir d'un atelier, mais pourquoi?
RépondreSupprimerbonjour anonyme :)
Supprimerparce que, hélas, à chaque fois c'est pareil : au bout d'un moment, le bailleur commence à calculer combien je gagne, combien de stagiaires je prends, combien de couteaux je vends, et donc, il réclame sa part du gateau!parce que quand on passe son temps à regarder les autres travailler, on a toujours l'impression que c'est facile!
et dans ce cas précis, il y a aussi des choses bien plus inavouables (bien que je ne soie pas concerné) dont je ne parlerai pas ici !
vinh